18-02-2021
Fonds propres des entreprises : il en faut pour toutes ! Soutenir l’économie, c’est aussi renforcer les fonds propres de nos PME, c’est-à-dire le capital. Les PGE ne doivent pas masquer la réalité : les PME françaises devront renforcer leurs fonds propres pour repartir de l'avant, ce qui s'annonce périlleux. Combien de dirigeants auront les moyens de recapitaliser leur entreprise ? Comment feront celles qui ne répondent pas aux critères du Private Equity : trop petite taille, secteur trop peu "sexy", perspectives de ROI insuffisantes ? Sont-elles pour autant condamnées à mourir ou à se revendre, souvent en dehors de France ?
En période de crise, une entreprise n'a que deux solutions : s'endetter ou puiser dans ses réserves. Il y a fort à parier que bon nombre de sociétés auront dû faire les deux pendant la crise sanitaire et en sortiront affaiblies.
Les PGE ne doivent pas masquer la réalité.
Les PGE ne doivent pas masquer la réalité : les PME françaises devront renforcer leurs fonds propres pour repartir de l'avant, ce qui s'annonce périlleux.
Combien de dirigeants auront les moyens de recapitaliser leur entreprise ? Comment feront celles qui ne répondent pas aux critères du Private Equity : trop petite taille, secteur trop peu "sexy", perspectives de ROI insuffisantes ?
Sont-elles pour autant condamnées à mourir ou à se revendre, souvent en dehors de France ?
Dans le sport, on ne regarde souvent que ceux qui occupent le podium, en ignorant les centaines d'autres d'athlètes qui s'entraînent chaque jour. Il en va de même pour nos entreprises.
Pour un champion qui occupe le haut de l'affiche, combien y-a-t-il de "seconds" qui font vivre pourtant des milliers de familles françaises ? Ces entreprises peuvent être en bonne santé, croître, être rentables et investir, sans afficher de performances record. Elles sont au cœur des territoires, créent de l'emploi et de la valeur ajoutée.
La crise du Covid achèvera sans doute les acteurs qui étaient déjà en difficulté auparavant et il serait incohérent de vouloir les maintenir à tout prix sous perfusion. Telle est la dure loi de l'économie libérale.
Mais celles qui étaient en bonne santé avant la crise doivent faire l'objet de toute notre attention... et notamment drainer notre épargne !
Car nos seconds d'aujourd'hui seront peut-être nos champions de demain.
Leurs salariés, leurs clients, leurs partenaires et surtout, des investisseurs de proximité doivent être au rendez-vous (article à venir).
Article publié le 18 février 2021